En SEO, on parle de concons sémantiques pour définir une architecture de pages reliées selon un maillage interne réfléchi et pensé pour répondre aux questions que se posent vos cibles. C’est un travail conjoint de l’arborescence de votre site web.
Théorisé d’abord par l’un des pères français du SEO Laurent Bourelly, la construction d’un cocon sémantique va vous demander de respecter un certain nombre de bonnes pratiques. Toutefois, tout n’est pas noir et blanc, vous pouvez aussi le moduler à votre sauce tant qu’il respecte les grands principes !
Alors, pourquoi les experts du SEO en parlent ? À quoi ça sert vraiment ? Comment ça marche ? C’est ce qu’on va voir !
Un seul objectif : le SEO
On ne va pas tourner autour du pot. La mise en place d’un cocon sémantique n’a qu’un seul objectif : optimiser le SEO de votre site pour faire en sorte qu’il apparaisse le plus haut possible dans les moteurs de recherche sur les requêtes qui vous sont stratégiques.
Pour faire simple, un bon SEO s’appuie sur 4 piliers principaux :
- L’indexabilité des pages
- Le contenu et les mots clés
- Le maillage interne
- Le netlinking
Une stratégie de cocon sémantique rondement menée vous permettra d’agir principalement sur la partie “maillage interne”.
Alors, comment créer un cocon sémantique ?
Il est temps de passer aux choses sérieuses.
1ère étape : connaître vos personas sur le bout des doigts pour vous positionner sur les bons mots clés
On n’en parle jamais assez : la connaissance de vos personas est la pierre angulaire du SEO. Avant de vous lancer tête baissée dans la structure du cocon, vous devez décrire avec précision votre personae pour en extraire :
- Les mots clés de recherche et les requêtes qu’ils utilisent sur les moteurs de recherche
- Leur parcours inbound : quel processus les mènent de la phase de découverte du problème jusqu’à la phase transactionnelle ?
En étudiant cela en détail vous aurez la base suffisante pour faire le reste.
Plusieurs façons de procéder :
- Faire une étude de personas : interroger vos clients types et vos cibles privilégier sur leurs comportements et leur profil.
- Utiliser des outils pour connaître avec précision les mots clés de recherche, leur volume et la concurrence sur ces mots clés : SEMrush, Ahrefs, Moz…
2e étape : Faire une mindmap de la structure actuelle de votre site web
Cette mindmap va vous permettre de visualiser si oui ou non, votre site est correctement structuré ou non. Comment le savoir ?
Votre site est bien structuré si : pour chaque grande thématique de recherche de votre persona, on identifie facilement les différents cocons des thématiques. Voici à quoi cela devrait ressembler :
Ici, chaque cocon est représenté par un rond orange, et on identifie facilement tous les contenus qui découlent de chaque grande thématique (souvent des articles de blog).
Quelques outils que vous pouvez utiliser pour visualiser la mindmap de votre site :
Si vous partez de zéro et que vous n’avez pas encore de site, alors nous vous conseillons de partir de votre travail préalable sur les mots clés de vos personas pour en dégager plusieurs grandes thématiques. Chaque thématique sera un cocon sur votre site. Pour ce faire, rien de mieux qu’un fichier Excel !
3e étape : Créer des pages (ou les modifier)
Une fois vos cocons identifiés, l’objectif et de créer des pages référentes pour chaque cocon contenant l’ensemble des mots clés sur chaque champs lexical (aussi appelée pages piliers).
Ces pages ont vocation à être des pages statiques de votre site. C’est à dire, des pages qui n’ont pas vocation à évoluer, comme les pages produits qui s’affichent dans le menu de votre site.
Bien entendu, veillez à bien respecter les bonnes pratiques SEO lors de la création de ces pages.
4e étape : mise en place du maillage interne
Une fois vos pages statiques en place, elles doivent être le hub de toutes les pages et articles traitant de cette thématique. Sur le même schéma, cela représente les points violets :
En pratique, il suffit de lier les pages avec des liens internes hypertextes sur les mots clés stratégiques !
Vous y êtes.
